Vous désirez en savoir plus sur l’animation ? Que ce soit par simple curiosité ou parce que vous souhaitez commander une vidéo explicative animée, vous allez voir: l’animation est un monde passionnant ! Dans cet article, nous allons vous présenter cinq différents types d’animation. Vous connaîtrez alors leurs caractéristiques et leurs avantages pour votre projet motion design. Vous êtes prêts ? Allons-y !
1) Animation traditionnelle (2D, Celluloïd, dessins à la main) :
L’animation traditionnelle est généralement le type d’animation le plus connu. Les dessins sont réalisés en 2D, mouvement par mouvement et cadre par cadre. C’est lors de cette étape que toute la magie de l’animation se révèle !
Par ailleurs, saviez-vous que le premier film entièrement animé grâce à cette technique date de 1908 et a été réalisé par un Français ? Eh oui ! Émile Cohl a créé son film Fantasmagorie grâce aux techniques de l’animation traditionnelle.
Au tout début, les animateurs dessinaient les personnages mouvement par mouvement. Ces dessins étaient ensuite transférés sur des feuilles transparentes d’acétate de cellulose pour être peintes, et c’est de là que vient le terme « celluloïd ». Petit à petit, le cello a commencé à être remplacé par les scanners et la peinture a commencé à se faire sur ordinateur. De nos jours, de nombreux artistes délaissent complètement les feuilles et dessinent directement sur ordinateur, à l’aide de tablettes. Vous penserez peut-être que c’est dommage mais la qualité des dessins n’en a pas souffert. Au contraire: l’animation numérique offre davantage de possibilités ! Certaines personnes continuent néanmoins à utiliser le dessin sur papier et il s’agit sans doute d’une technique qui ne disparaîtra jamais totalement, tant elle est simple à effectuer. À chaque chose son charme !
Récapitulons donc : l’animation traditionnelle peut être soit dessinée à la main, soit sur support digital. Ce qui la caractérise vraiment, ce sont les illustrations réalisées image par image, qui sont par la suite animées. La vitesse d’animation peut varier entre 12 et 24 images par seconde.
2) L’animation en 3D
L’animation en 3D est la technique la plus utilisée pour les films d’animation récents et les jeux vidéo. On l’utilise également pour les vidéos explicatives animées au rendu plus ambitieux. Pour créer des personnages animés en 3D, l’animateur ou le motion designer construit des marionnettes digitales (aussi connues sous le nom de rig d’animation) à l’aide de logiciels spécialisés. Un « squelette » invisible fait ensuite bouger les marionnettes d’une pose à l’autre. Les personnages modelés ont de la profondeur et peuvent ainsi être exposés sous différents angles.
Les différentes prises sont ensuite mises en mouvement puis raffinées jusqu’à ce que l’animateur soit satisfait du résultat: il faut en effet que l’ensemble ait l’air naturel et cohérent !
Comparée à l’animation 2D, la 3D est plus compliquée et donc plus coûteuse. Le processus demande souvent l’intervention de plusieurs experts qui s’occupent chacun d’une partie précise de l’animation car l’ordinateur ne peut pas animer de personnages à lui seul. La machine est utilisée pour créer la séquence en réalisant l’interpolation et les calculs mais c’est l’artiste qui fait tout le travail.
Pour résumer ce type d’animation, nous dirons que c’est une technique plus complexe et plus coûteuse mais qui donne des résultats beaucoup plus réalistes et parfois plus agréables à voir. L’idéal est de combiner les deux techniques pour un résultat très original, comme nous le faisons chez BigServal.
3) Animation en 2D basée sur des fichiers vectoriels
Les fichiers vectoriels, contrairement aux fichiers matriciels, ne perdent pas de leur qualité et offrent une image finale nette, lisse et esthétique. De nos jours, il est devenu possible de créer des animations en 2D basées sur ce type de fichiers grâce à des logiciels spécifiques capables de créer des marionnettes, un peu comme le système du rig en 3D. En outre, les images vectorielles occupent moins d’espace de stockage.
La différence entre l’animation traditionnelle et vectorielle peut être difficile à distinguer, pourtant ces deux types n’utilisent pas les mêmes procédés. En effet, le travail en 2D traditionnel repose principalement sur des dessins image par image tandis que l’animation en 2D vectorielle va créer une marionnette et l’animer par ordinateur. Le processus sera donc plus digital que manuel.
En plus de permettre une grande économie de temps et d’espace de stockage, l’animation en 2D vectorielle est accessible pour les débutants. Offrant beaucoup plus d’options et de possibilités, elle est beaucoup plus flexible et peut être facilement maîtrisée, même par un illustrateur qui ne dessine pas très bien. En optant pour ce type d’animation, vous choisissez une valeur sûre !
4) Le stop-motion
Le stop-motion regroupe plusieurs variantes. Le point principal concernant ce type d’animation, c’est l’utilisation d’objets réels. Ces objets sont bougés petit à petit par l’animateur qui en prend des photos à chaque fois, image par image. Ces prises sont ensuite superposées pour former la séquence et créer l’illusion du mouvement.
L’animation en stop-motion est un travail compliqué qui nécessite une très haute maîtrise de l’image. Elle requiert énormément de temps et donc de patience, d’autant plus que le moindre incident demande de reprendre toute la séquence. Vous connaissez déjà, sans doute, plusieurs longs-métrages réalisés avec ce procédé (en particulier les films d’animation de Tim Burton) et avez vu par vous-même à quel point les détails étaient minutieux. Le stop-motion permet effectivement un rendement extrêmement réaliste mais n’est pas fait pour les petits budgets !
Les différents types de stop-motion que nous citerons sont le claymotion (qu’on peut traduire par animation de pâte à modeler), les marionnettes, les legos ou figurines d’action, le cut-out (animation de papier coupé) les silhouettes et la pixellisation. Même si elles sont très différentes, toutes ces techniques ont en commun l’usage de matériaux bien réels, photographiés image par image.
5) Le motion graphics
Typographie, logos animés… Le « motion graphics » est le terme employé pour désigner l’animation de nombreux éléments qui ne sont pas des personnages. L’animateur se concentre sur les illustrations basiques en 2D ou en 3D qui peuvent soit être intégrées dans une animation de personnages, soit être utilisées seules. Les vidéos animées utilisent très souvent ce procédé. Vous le retrouverez, par exemple, sur presque toutes les publicités, les vidéos explicatives et même les productions TV. Prenez l’exemple du logo de Netflix que vous voyez avant chaque film ou série de l’entreprise : c’est à l’aide du motion graphics qu’il est animé. Pas mal, n’est-ce pas ?
Même si ce type d’animation ne ressemble pas du tout à celui qui met en œuvre des personnages, les deux procédés beaucoup de principes-clés. Un animateur peut facilement faire les deux à la fois puisque le motion graphics se fait à l’aide de logiciels et suit un processus semblable à celui de l’animation traditionnelle. Bien que nécessitant plus de travail que l’animation 2D vectorielle ou l’animation en 3D, le motion graphics est économe en temps et en énergie grâce à l’utilisation de l’ordinateur.
Même s’il existe différents types d’animation, ils nécessitent tous l’intervention d’un animateur professionnel et expérimenté. Ne prenez pas le risque d’obtenir une vidéo explicative mal animée et confiez-la aux experts de BigServal. Maintenant que vous avez fait le tour de quelques-unes des techniques d’animation les plus utilisées, vous aurez une idée plus claire sur ce que vous souhaitez faire pour votre propre vidéo explicative animée. Vous pouvez également vous inspirer de notre portfolio où vous trouverez de nombreuses vidéos animées à l’aide de techniques différentes. Maintenant, vous n’avez plus qu’à nous envoyer vos fichiers et nous nous occuperons du reste. Qu’attendez-vous pour vous lancer ?